Jouer avec les mots
Savoir jouer avec les mots, transformer ce que l’on a appris de la grammaire, de l’orthographe, de la syntaxe pour exprimer autrement ce que l’on cherche à dire est un plaisir (et un travail !) qui libère notre créativité.
Créer des mots nouveaux, tout un programme ! Exemple avec le texte suivant où ont été inventés des Mots-Valises:
Mots transformés/mots valises
« Après être tombée de mon oreiller sur mon réveil à rêve, je prends comme tous les matins une speedouche qui consiste en quelques jets d eau sur mes épaules et fonce mettre ma tenue de taiseuse de secrets (secrétaire).
Le métro pas trop poli (métropolitain) m’avale tel un ogre affamé et je trouve un extrapantin (stapontin) sur lequel posé mon fessier.
Arrivée à mon entre-prise de bec (entreprise) je monte voire mon superbe rieur (supérieur) qui me donne envie de cauchmarrer (cauchemarder/marrer) et prend ses désirs-ratés (désiratas)sur un bout de papier .
Puis assise derrière mon bureau je classe mes papiers et bureatine (butiner au bureau) toute la matinee. A la café-therapie je rencontre mes col legal, (collègues) et discutine de sujets diverses et avariés.
J’éconergise (économiser son energie) quelques forces pour le devieuxné (déjeuner avec des vieux) avec la vieille enfraiseuse de manifeste-tension qui décide qu’il serait de bon ton que nous manifestions aujourd’hui et organisions une moutonnerie (mutinerie grégaire) dans les locaux de la direcfion (intraduisible en language chatié).
La cause compre-visible de cette décision me paraît tout de meme futilisante (futile et infantile)
A t-on besoin d’une moutonnerie pantagruélique pour demander une heure de dor-pause après le déjeuner pour rêvasser ou bavasser ?
Je repars dans mon bu-roman , comprenez que j ai besoin de finir mon roman exalt-hilarant d’hier soir et que mon super-rieur pourra attendre la fin de ma pause livre. »
Un coup de mail me débranche de mon bouquin et me ramène à la rea-mitée, c’est à dire une realité trouée de toute part et qui part en quenouille.
Mon boss veux son café et ne peux pas lever son gras de son faux-treuil.
Me voilà encore entrain de trottiner et longiner les murs avec un liquide saumâtre et maronnâtes dans lequel flotte une secrète.
Mais quelle moufiasse je suis d’accéder à ses désirs-ratés toute la journée.
Je devrais lui collasser son café a la figure et prendre mes slips et mes claques et partir loin de cette fabrique de boulot-maniaque.
Le problème est que ma famille compte bien sur mon salaire de maxi-stre (ministre) pour payasser les facturettes de fin de mois.
Et voilà pourquoi vous me trouverez-rêvez toujours derrière mon bureau de gavail (travail gavant) entrain de rêvassez de mon dernier roman. » NAL